Présentation de Rébecca SHANKLAND, Maître de Conférences en Psychologie, Responsable du Diplôme Universitaire de Psychologie Positive à l’Université Grenoble Alpes.
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Présentation de Rébecca SHANKLAND, Maître de Conférences en Psychologie, Responsable du Diplôme Universitaire de Psychologie Positive à l’Université Grenoble Alpes.
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Damien Tessier, Maître de Conférences, Université Grenoble Alpes,
damien.tessier@univ-grenoble-alpes.fr
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Le projet PARENT-PREV a pour objectif le développement d’interventions efficaces pour prévenir et réduire l’épuisement parental. Ainsi, nous visons à comparer l’efficacité de différentes interventions spécifiquement adaptées au public de parents en burnout ou à risque d’épuisement.
Ce projet se déroule en France et en Belgique.
Responsable scientifique du projet : Rebecca Shankland, Maître de Conférences, Université Grenoble Alpes
Coordinatrice du projet pour la Belgique : Marie Bayot, post-doctorante, Université Grenoble Alpes, marie.bayot@uclouvain.be
Pour la France : Agata Urbanowicz, doctorante, Université Grenoble Alpes, agata.urbanowicz@gmail.com
Pour participer à l’étude, contactez la coordinatrice de votre pays.
Depuis plus de 10 ans, des travaux de psychologie positive sont menés sur les forces individuelles telles que l’empathie, la gratitude, le courage, l’ouverture d’esprit, la persévérance, la créativité, le sens de l’équité, etc. Une caractéristique psychologique est reconnue comme une force lorsque celle-ci est associée (source ou résultante) au bien-être individuel et collectif. Une personne est considérée comme possédant une force donnée lorsque cette dernière est aisée à mobiliser pour elle, qu’elle est peu couteuse en termes d’énergie pour ce faire, et qu’elle augmente le sentiment de compétence ainsi que de bien-être (Linkins et al., 2015).
Peterson et Seligman (2004), pères fondateurs de la psychologie positive, ont ainsi réalisé une classification de 24 forces « fondamentales » et « transculturelles », sur la base de travaux menés auprès de 40 pays. D’un point de vue pratique, cette classification a pour but de favoriser l’identification puis une utilisation optimale de ses forces propres dans des contextes où elles se montrent appropriées.
Il n’existait jusqu’à il y a peu de temps uniquement des outils d’évaluation individuelle des forces. Une application, le « compas des forces », a été très récemment développée au Danemark (Ledertoug, 2016), afin d’évaluer collectivement les différentes forces respectives des membres d’un groupe donné (équipe de travail, classe d’élèves, groupe familial, etc.). Cette application permet d’identifier les principales forces en présence au sein d’un tel groupe, afin que son « responsable» (le manager, l’enseignant, etc.) puisse en favoriser l’expression optimale au service de ce collectif.
S’inspirant de cette application princeps, les chercheurs de l’Institut Chrysippe, en collaboration avec l’Université Grenoble-Alpes et la Chaire « Mindfulness, Bien-être au travail et Paix économique », travaillent actuellement à la création, améliorée, d’une version francophone d’une telle application d’évaluation des forces de caractère importantes pour les individus en fonction de leur l’application au sein des équipes.
Si vous êtes enseignant ou responsable d’établissement et que vous souhaitez collaborer à ce projet de recherche-action, contactez la responsable scientifique du projet : Rebecca Shankland, Maître de Conférences Université Grenoble Alpes, rebecca.shankland@univ-
Ledertoug, M. M. (2016). The strength compass. Conference paper at the European Conference on Positive Psychology.
Linkins, M., Niemiec, R. M., Gillham, J., & Mayerson, D. (2015). Through the lens of strength: A framework for educating the heart. The Journal of Positive Psychology, 10(1), 64-68.
Peterson, C., & Seligman, M. (2004). Character strengths and virtues: A handbook and classification. Oxford: Oxford University Press.
Les applications thérapeutiques des technologies de Réalité Virtuelle sont souvent réduites à la simple exposition de l’individu aux objets de ses difficultés psychologiques, à des fins de désensibilisation et dans une logique de thérapie comportementale (Paples-Keller, & al., 2017).
Par-delà cette approche classique, nous travaillons, cette fois-ci dans une logique proprement cognitive, à réellement exploiter les potentialités de la Réalité Virtuelle, dans des cadres de psychothérapie et de coaching (référentiel de l’ACT).
Nous nous centrons pour le moment sur des activités thérapeutiques de remédiation cognitive liées à la « défusion cognitive » (comprendre qu’une pensée, soit-elle douloureuse, n’est qu’un phénomène cognitif contingent et temporaire) (Brazeau et al., 2017) et au « moi observateur » (capacité métacognitive à prendre une position d’observateur distancié vis-à-vis de ses propres processus de pensée). Activités thérapeutiques permettant d’inhiber le passage (i) des pensées automatiques princeps de l’individu à (ii) d’encore plus douloureuses et contre-productives activités de ruminations cognitives (densification de la souffrance et « double peine »).
Nous développons, entre autres, les possibilités de « physicalisation » de ces activités (méta-)cognitives qui sont offertes par la Réalité Virtuelle ; cela, en invitant les individus à réaliser « physiquement », dans des mondes cognitifs virtuels, des opérations de pensée de « défusion cognitive » et de « moi observateur ». Afin qu’ils puissent progressivement les intérioriser et devenir capables de les réaliser de façon autonome et purement cognitive (i.e. sans avoir recours à l’analogie ou l’étayage instrumental de la Réalité Virtuelle) (Gilliot et al., 2017).
« C’est en pariant sur ce qu’il y a de meilleur en l’être humain que ce meilleur peut se révéler. » Lecomte J. (2012). La bonté humaine, Paris, Odile Jacob, p. 304
Le concept d’Education Positive a pris naissance aux Etats-Unis. Martin Seligman constate que le bonheur est la priorité des parents pour leurs enfants alors seules les compétences académiques sont enseignées à l’école.
L’Education Positive devient une approche qui accorde autant d’importance au développement des compétences académiques qu’à celui des compétences psycho-sociales, à l’accomplissement du potentiel intellectuel, la gestion des émotions, la définition pour chacun de son bonheur à l’école au sein de l’écosystème éducatif. L’éducation positive prend bien sur en compte aussi l’épanouissement au travail des équipes pédagogiques, administratives, logistiques et périphériques dans les écoles de la crèche au doctorat.
« Enseignants heureux, élèves heureux »
La France est le premier consommateur d’antidépresseurs en Europe. Le taux de dépression clinique chez les enfants est entre 7.3% et 9.5%. Par ailleurs, on note en France une déclaration plus précoce des dépressions que dans les autres pays, des difficultés à l’école et dans les relations, et une plus forte consommation du tabac, de drogues et de l’alcool. Concernant le bien-être à l’école, on observe une baisse du niveau de bonheur des élèves à partir de la 6e jusqu’à la Terminale, année après année. Il en va à peu près de même pour leur intérêt, qui diminue progressivement, mais remonte en classes de Première et Terminale. Il s’agit donc d’un enjeu important, face auxquelles il est essentiel d’apporter des aptitudes pour la vie et permettant de se confronter à ses problèmes courants.
Un nombre croissant de groupe de réflexion, de colloques et de programmes d’éducation positive voient le jour. Les programmes sont basés sur les apports scientifiques de la recherche en psychologie positive et proposent d’enseigner les compétences pour arriver à niveau de bonheur rechercher, à l’émergence d’émotions positives, à la bienveillance et à la résilience.
Il semble que des graines est commencé à germer au niveau de l’Education Nationale. Le programme au 2ème et 3ème cycle en enseignement moral et civique parle de la sensibilité pour soi et les autres. Les objectifs de formation sont :
En savoir plus >> ici <<
Plusieurs programmes d’éducation positive sont développés et sont en cours de validation, par exemple :
Si vous êtes enseignant ou responsable d’établissement et que vous souhaitez collaborer à l’un de ces projets de recherche-action, contactez la responsable scientifique du projet : Rebecca Shankland, Maître de Conférences Université Grenoble Alpes, rebecca.shankland@univ-
Le programme est accessible gratuitement sur le site de la fabrique Spinoza : http://fabriquespinoza.fr/wp-content/uploads/2017/03/ve%CC%81ronique-Brun-psycho-positive-gratitude-et-relations-positives-et-annexes.pdf
Lire aussi les cahiers des ateliers du bonheur à l’école (lien http://fabriquespinoza.fr/wp-content/uploads/2015/06/Cahiers-des-premiers-ateliers-du-bonheur-%C3%A0-l%C3%A9cole-Fabrique-Spinoza-vf02.pdf)
Lire le résumé du colloque international sur le bonheur à l’école (lien vers le pdf)
Liens vers scholavie, la fabrique du bonheur, la discipline positive etc…
Ressources